Publication d’un avis de décès : tout savoir

L’avis de décès a la fonction de communiquer au plus grand nombre sur la disparition d’un proche. Un moyen de relais permettant dans un second de temps de donner les informations pratiques pour commémorer la mémoire du défunt. À ne pas confondre avec le faire-part de décès, voici comment rédiger un avis, le publier et à quel prix.

Des tarifs modulables

Contrairement au faire-part, un message adressé au cercle proche du défunt, un avis de décès se destine à des personnes plus éloignées ou qui ont perdu le contact de la personne, mais susceptibles de se rendre aux obsèques.

Il se publie dans la rubrique nécrologique d’un journal et/ou sur le site internet du média moyennant un coût par ligne ajusté au nombre de tirages. Ainsi, les journaux régionaux ou locaux appliquent des tarifs bien inférieurs à des titres de presse nationaux.

Pour un texte comprenant environ 150 mots, le prix avoisine les 1 000 euros dans un titre national, contre 300 à 400 euros en presse quotidienne régionale pour les marques à forte notoriété. Si un ton neutre est de circonstance, les familles peuvent adopter un style et personnaliser leur hommage mais cela nécessite des caractères, donc le coût n’en sera que plus relevé. Idem pour le choix d’un portrait.

ruban noir posé à côté d’une bougie

Quelles informations intégrer à l’avis de décès ?

 Dans le faire-part doivent figurer les éléments suivants :

  • Le nom et le prénom du défunt, ceux de son conjoint, ses enfants, petits-enfants, frères et sœurs…
  • La date du décès et l’âge de la personne
  • La date, l’heure et le lieu de la cérémonie
  • Des éléments pour permettre aux lecteurs d’entrer en contact avec la famille

Peut-on publier l’avis après les obsèques ?

Les familles désireuses d’organiser une cérémonie intimiste peuvent privilégier une publication post-inhumation ou post-crémation de l’avis de décès.

Il est ainsi recommandé d'optimiser les caractères et inclure des informations claires. Bien évidemment, chacun peut choisir son style et préférer un hommage personnalisé avec une citation, une parole de chanson ou un poème. Portrait plus cher aussi.

S’il appartient aux proches de rédiger l’acte de décès, un formulaire ou un accompagnement par le journal peuvent vous être proposés. Il suffit alors d’inclure les informations essentielles.

Les grands titres de presse écrite proposent généralement la gratuité de la diffusion en ligne de l’avis de décès, en complément de la version papier.

Coupures anciennes de journaux

À quand remontent les avis de décès ?

L’ancêtre des avis de décès, les billets d’enterrement, seraient apparus peu après la fin de la Renaissance. Ils se sont popularisés en France au cours du XVIIe siècle avec le rôle des sermonneurs, chargés de délivrer les billets au public.

Déjà à l’époque, ils comportaient les informations utiles pour convier les personnes à se rendre aux obsèques. Auparavant, l’annonce d’une mort au public était orale, assurée par le « crieur public ».

Origine et étymologie des termes funéraires

Parmi les collections dites insolites, plusieurs amateurs pratiquent l’obituarophilie. Cette collection réunit les faire-part et les avis de décès. L’auteur Denis Cosnard y a consacré l’ouvrage suivant : « L’annonce de ma mort est très exagérée ».

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