Les phases du deuil d’un parent
On peut entretenir des rapports plus ou moins fusionnels avec nos parents, ces derniers restent irremplaçables. Quand survient le décès d’un père ou d’une mère, c’est une partie de nous qui disparaît à jamais. Ce tournant dans la vie adulte peut avoir peu de répercussions, tout comme il peut fragiliser le quotidien. Voici quelques clés pour mieux comprendre et appréhender le deuil d’un parent.

Deuil d’un parent et perte de repères
Être devenu un adulte responsable, indépendant et accompli n’empêche pas la douleur quand on est confronté au décès d’un parent. La période de deuil peut s’éterniser et le temps de guérison se faire attendre. Nos parents représentant nos premiers liens, leur perte est un tournant important pour la suite de notre existence.
Un décès parental peut entrainer de la vulnérabilité, de la culpabilité voire de l’insécurité, et constitue la suppression d’un repère de vie essentiel pour l’enfant, qu’il soit petit ou adulte.
La relation entretenue avec le ou la défunt(e) impacte fortement la façon dont l’enfant va « vivre son deuil ». L’intensité de la douleur va dépendre de la qualité de ces rapports. Dans le cadre d’une relation saine, nourrie par des moments de vie pleinement vécus, il y aura quelques regrets et remords, mais l’enfant ne sera pas effondré.
En revanche, lorsque la relation est conflictuelle et comporte des non-dits, le deuil se révèlera beaucoup plus douloureux. Si parent et enfant formaient un duo fusionnel, cela peut également engendrer un important bouleversement.
Les sept phases du deuil
Les auteurs / spécialistes de la question distinguent généralement entre quatre et sept étapes de deuil. Dans l’ordre chronologique sont définis le choc, le déni, la colère, la dépression et la tristesse, la résignation, l’acceptation et la reconstruction. En parcourant ces étapes, le constat suivant s’impose : il y a cinq étapes tumultueuses à franchir pour tendre vers l’acceptation, et enfin, la reconstruction.

Comment faire le deuil d’un parent ?
Faire le deuil d’un parent est un long chemin. Il est important d’accepter, d’écouter les émotions que l’on ressent et de suivre son rythme. Chacun vit le deuil à sa manière, mais ces quelques conseils peuvent vous aider :
- Accepter les rites funéraires
- Raconter son histoire et ses souvenirs avec le parent décédé
- Donner une place au défunt dans les rituels
- Se plonger dans son héritage, conserver la mémoire des parents en gardant un objet symbolique ou en reproduisant certaines traditions familiales
Quand on subit le deuil d’un père ou d’une mère, il ne faut pas négliger la douleur du parent survivant. L’orphelinat et le veuvage sont deux conditions de souffrance mais elles sont pour autant incomparables. L’enfant, s’il est en âge d’assumer ces responsabilités, a le devoir d’appuyer le parent dans son processus de deuil. Ce peut-être, de surcroît, un moyen de combler un vide et renforcer des liens si nécessaire.
Trouver les mots pour soutenir un proche qui vit cette situation ?
Vous souhaitez être présent et apporter du réconfort à un proche qui traverse un deuil difficile ? Dans cette situation, trouver les bons mots n’est jamais simple.
C'est pourquoi Le Choix Funéraire vous partage des textes et messages de condoléances qui vous aideront peut-être à adopter le ton juste.