Cavurne ou columbarium : choisir le lieu final pour les cendres d'un être cher

La loi française interdit de conserver à son domicile les cendres d’un défunt. Il faut donc organiser le transfert de l’urne funéraire après la crémation. Alors que le caveau accueille exclusivement des cercueils, il reste aux familles le choix du cavurne ou du columbarium pour recevoir l’urne. Les paramètres suivants devraient vous aiguiller dans votre choix.

Des lieux de recueillement

Le cavurne et le columbarium sont des emplacements qui font l’objet d’une concession, dont la souscription se fait auprès de la mairie de la commune concernée. Les durées de concession sont de 5, 10, 15, 30 voire 50 ans, selon les villes.

Dans les deux cas, un an avant la fin du contrat, la mairie prévient la famille qui peut alors choisir de reconduire la concession. Le cas échéant, les cendres seront conservées un an dans un caveau municipal avant d’être dispersées dans le jardin funéraire du cimetière de la commune.

Cet article vous détaille les conditions d’acquisition d’une concession funéraire.

Le cavurne est deux fois moins cher

Si le tarif dépend de la durée de concession et de la ville, une case en columbarium est en moyenne deux fois plus coûteuse qu’un cavurne. Pour un emplacement de 15 ans, le prix de revient se situe entre 150 et 300 euros pour la sépulture individuelle, contre une fourchette comprise entre 350 et 600 euros pour la solution collective.

Le Choix Funéraire vous aide également à choisir votre urne funéraire idéale pour la crémation.

Columbarium et cavurne, quelles différences ?

Monument cinéraire collectif dont les origines sont tirées de la Rome Antique, le columbarium symbolisait le trait particulièrement superstitieux des Romains. De nos jours, il corrobore les envies toujours plus fréquentes des familles d’opter pour la crémation. Construit en semi-élévation ou en élévation, le columbarium permet d’optimiser l’espace du cimetière. En contrepartie, les mairies sont garantes de leur bon entretien. De plus, ces monuments sont modulables et réalisables sur-mesure, offrant de multiples possibilités d’aménagement, dont une large palette de formes et tailles pour combiner esthétisme, qualité et pérennité.

Le cavurne, quant à lui, est un petit caveau placé directement en terre. Son usage s’est développé dès l’acceptation de la crémation par les autorités catholiques. Une fois l’urne placée à l’intérieur, le caisson est alors recouvert d’une dalle qui peut être surmontée d’une stèle, en fonction du règlement du cimetière. Le cavurne requiert donc une tombe individuelle : tout comme le columbarium, la demande s’opère auprès de la mairie pour l’obtention d’une concession. Contrairement au columbarium, qui est un monument cinéraire collectif accueillant des dizaines d’urnes, le cavurne constitue un lieu de recueillement privé.